Récit de voyage en Europe de l’Est : un road trip solo en autostop à travers plusieurs pays (2020). Ce carnet de route peut vous être utile si vous compte voyager dans ces destinations. Quel que soit votre mode de transport, il pourra vous servir de guide de voyage et vous donner quelques idées de choses à faire par la même occasion.
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Mon voyage en Europe de l’Est
Ce voyage s’est fait sur un coup de tête. J’arrivais de Suisse pour aller rendre visite à un ami dans le Nord de l’Italie et traîner un peu des pieds sur la route. Comme j’avais du temps, je suis allé jusqu’en Slovénie. Pour finir, j’ai complètement déliré puisque mon trip en Europe de l’Est s’est achevé à Istanbul, et en autostop !
Hormis les Balkans, région que je tenais vraiment à visiter, l’objectif n’était pas d’explorer complètement les pays mais plutôt de faire un road trip et voir ce que les routes empruntées avaient à m’offrir, en terme de rencontres et d’imprévus.
Voyage en autostop
L’autostop était donc le moyen de transport le plus intéressant. Cette expérience m’a fait rencontrer des locaux et de superbes coins tout au long du voyage. Je pense qu’il n’aurait pas eu la même saveur si j’avais été seul dans une voiture ou dans un train.
Voyager en Europe de l’Est peut être un bon compromis pour un futur voyageur qui ne se sent pas prêt à s’aventurer sur un autre continent. La culture reste sensiblement proche de la notre et rien n’est vraiment compliqué tout en profitant du dépaysement!
Itinéraire en Europe de l’Est
SUISSE Château d’Œx – Brig
ITALIE Stresa – Carpineti – Venise
SLOVÉNIE Postojna
CROATIE Rijeka – Zagreb
SERBIE Sid – Belgrade – Nis – Pirot
BULGARIE Sofia – Karlovo
TURQUIE Istanbul
L’itinéraire est approximatif, j’ai suivi les grands axes tout en bifurquant. La plupart des villes citées sont celles où j’ai passé le plus de temps. J’aurais aimé y inclure la Bosnie, pour y découvrir ce pays musulman d’Europe, la Grèce et par dessus tout la Roumanie mais les 3 pays étaient fermés.
Voyage en Italie
Lac Majeur
J’ai quitté la Suisse en train, en passant par le canton du Valais à la frontière de Zwischbergen. La correspondance en train se fait à Brig. J’ai continué jusqu’à Domodossola puis j’ai fais mon premier arrêt à Stresa au bord du Lac Majeur.
La ville était assez chic et moderne et le coin vraiment sublime, mais ce n’était pas vraiment ce que je recherchais. J’ai entamé une marche de 25 km jusqu’à Arona avant de repartir. Outre les villas disséminées un peu partout, il y a aussi de magnifiques châteaux tout autour du lac et des paysages splendides.
Émilie-Romagne
Second stop avec une brève visite de Milan et arrêt chez mon ami Andrea dans la région de l’Émilie-Romagne, qui m’a fait découvrir les environs de Castelnovo ne’ Monti.
Cette région de l’Italie est magnifique. Les campagnes sont belles, propres et la nature y est bien préservée. L’agriculture n’a pas mis la région à nu. Loin du décors plat et sans vie d’une bonne partie de l’Italie du Nord une fois sorti des montagnes.
Cette région est vallonée et plus montagneuse à l’Ouest. On y trouve une grande variété de paysages. Certains m’ont fais penser que j’étais parfois dans les campagnes ariègeoises tandis que d’autres me faisaient penser que j’étais dans les Gorges du Tarn. Je n’ai des photos que de l’un de ces coins, il faudra faire preuve d’imagination. Tous les alentours sont complètement différents et très variés en terme de nature.
Dans la zone où vit Andrea, la nature est tellement bien installée qu’il y a une quantité impressionnantes de cerfs et de chevreuils qui viennent jusque dans les jardins. Il ne faut pas plus de 5 minutes pour en apercevoir. Et c’est sans compter le bal quotidien des centaines de lucioles à la nuit tombée. Un insecte fascinant et sensible qu’on a décimé en France et dans beaucoup d’autres pays d’Europe avec la pollution des terres. Sa présence est excellent indicateur de sanité.
Venise
Après avoir pris ma correspondance à Bologne, je me suis arrêté à Venise. À vrai dire, j’y appréhendais un peu mon séjour. En plein mois de Juillet, je m’attendais au tourisme de masse que l’île à l’habitude de voir débarquer en haute saison. De toute façon, c’était sur ma route et foule de touristes ou pas, Venise était à voir.
Par surprise, pas de touristes! La crise sanitaire a fait le travail. Selon les locaux, l’eau avait retrouvé toute sa clarté depuis la chute du tourisme. Certains habitants se sont même avoués soulagés de retrouver une certaine paisibilité chez eux dont ils n’avaient pas profités pendant de longues années! Une ville singulière, magnifique et une culture très intéressante. Bref, inutile d’en ajouter davantage, Venise.
Comment fonctionne le stop en Italie ?
Globalement, le stop ne marche pas bien en Italie. Mais certaines zones prennent plus que d’autres.
Voyage en Slovénie
J’ai traversé la frontière Slovène depuis la ville de Trieste, en Italie. C’est à partir d’ici que j’ai réellement commencé mon trip en autostop. C’est même le pays qui remporte la médaille du levé de pouce! Sur tout le road trip en Europe, c’est ici où j’ai été pris le plus rapidement. J’ai rédigé un guide complet pour faire du stop si vous avez besoin d’un coup de pouce :
Est-ce que le stop fonctionne en Slovénie?
C’était assez fou puisque peu importe où je me situais, que ce soit en pleine ville, dans un village ou une route de campagne perdue, j’étais toujours pris en quelques minutes. Les gens s’arrêtent sans hésitations.
Mon séjour en Slovénie a été assez bref. Comme je l’ai décris, mon but était de faire de la route mais je me suis beaucoup promené dans les campagnes et j’ai trouvé qu’il y faisait vraiment bon vivre.
La protée anguilard
Je suis allé dans les environs de Postojna, avec pour objectif de dénicher la protée anguillard. C’est une espèce d’amphibien cavernicole tout droit sortie d’un film de science-fiction. Cette espèce vit dans les eaux souterraines des nombreuses grottes slovènes et croates (en partie).
Pour la trouver, il faut s’armer de connaissances sur son habitat, ses mœurs et avoir des connaissances en géologie pour identifier une grotte et en déduire si l’environnement est propice à abriter la protée.
Sachant : qu’on la trouve en général après 100 m de profondeur – qu’elle est extrêmement discrète – et qu’aucun connaisseur ne vous refilera ses spots! J’étais aidé puisque j’avais déjà étudié cette espèce dans le passé. Ma mission n’était plus que de trouver une grotte.
Celle que j’ai trouvé m’a donné beaucoup de fil a retordre. Pour y parvenir et surtout pour y pénétrer! J’ai trouvé cet endroit avec des mots clés serbes sur Google et je suis tombé sur de très vieilles archives. Le spot n’est même indiqué sur les cartes.
🔎 Lire plus sur la protée anguilard
Après des heures de recherche, de tunnels empruntés parfois aussi étroits que mes hanches et de passages d’eau plus hauts que mes genoux franchis, j’ai enfin aperçu un individu très brièvement.
Même si cette espèce est aveugle, elle capte la lumière par un autre moyen si il y en a. Et comme elle n’en voit probablement jamais, le moindre faisceau lumineux la fait fuir immédiatement. Et c’est sans compter ses autres récepteurs sensoriels si bien développés qu’ils ressentent la plus infime des vibrations. Une galère!
Ma quête s’est arrêtée car le bénéfice risque n’était plus rentable. Cette grotte étroite s’est révélée être plus dangereuse que fructueuse. Sous terre, sans réseau et perdu dans la pampa slovène qui m’aurait retrouvé? Pour comble, sûrement les protées. Je n’ai pas de photos de l’animal, alors je pioche sur le net.
Voyage en Croatie
Rijeka
Je me suis arrêté à Rijeka, au bord de la Mer Adriatique un peu par hasard. Un croate m’a fait traversé la frontière slovène et s’arrêtait dans cette ville, alors j’ai décidé de faire de même. Se laisser porter par le vent. j’ai beaucoup marché dans les environs et dormi en camping sauvage.
J’y ai fais une rencontre très cool. Alors que je cherchais justement un campement dans une zone reculée, un van s’est arrêté. C’était Marko. Il semblait avoir lu dans mes pensées puisqu’il m’a invité à dormir chez lui. Il a monté sa tente de toit et j’ai dormi dedans. Ce qui était drôle c’est qu’il revenait d’Istanbul en van alors que moi j’y allais.
Je n’ai pas grand chose d’autre de notable à raconter sur la Croatie même si j’y ai beaucoup apprécié mon court séjour. Mon idée était de visiter la région de Dalmatie au Sud, qui a l’air exceptionnelle puis de poursuivre en Bosnie, mais le pays était fermé.
L’autostop en Croatie
Vous devez savoir que l’autostop est une grosse galère : alors que la Slovénie se positionnait dans les meilleurs pays, la Croatie est pour moi dans les pires. J’ai parfois attendu des heures. Même pour aller à Zagreb sur un grand axe en ligne droite avec du trafic, c’était compliqué. Bon, il faut aussi noter que le stop est interdit. Il fonctionne en s’armant de patience mais le pire était à venir : La frontière serbe.
Voyage en Serbie
Je suis arrivé depuis le poste frontière de Tovarnik. Une horreur. En plein cagnard, j’ai du marcher une trentaine de kilomètres. L’autostop ne fonctionnait plus du tout alors qu’il n’était déjà pas évident de base. Le scénario qui va suivre n’aura rien arrangé. J’ai passé la frontière à pieds.
Contrôles de police
Outre les kilomètres à pattes qui ne restent qu’un détail, ce qui m’a laissé le plus amer étaient les contrôles de police abusifs. Il ne se passait pas 10 minutes sans que je me fasse arrêter. Il n’y avait pourtant rien ici, c’était en campagne.
Les contrôles n’en finissaient plus, les flics étaient absolument partout sur ce tronçon de 30 kilomètres. Ils n’hésitaient pas à couper la route d’un sens ou de l’autre pour arriver à toute allure sur moi à la limite de me rouler sur les pieds.
Le tout avec une attitude bien hautaine et sévère. Je leur montrais mon passeport et ils repartaient aussi sec. Mais ça n’empêchait en rien le contrôle d’une autre patrouille 5 minutes plus tard. J’ai joué au chat et la souris en marchant dans les champs, mais rien n’y a fait.
Frontière serbe et migrants
Enfin arrivé à Šid [Шид], j’ai vite compris. J’ai choisi une petite chambre d’hôtel rapidement car ce que je voulais après ça, c’était un bon lit. Le moins cher que j’ai trouvé m’a droit emmené à côté d’un centre de réfugiés.
L’atmosphère était très grise, ça se sentait. Il n’y avait aucun feeling et puis l’armée rôdait dans les environs. Les contrôles de police en Croatie étaient dus aux mouvements de migrants qui tentaient de passer la frontière. Même si j’allais dans le sens inverse, ils me prenaient pour l’un d’entre eux.
J’ai décidé de rester deux nuits dans cet endroit triste et fade. J’ai été réveillé aux alentours de 5 heures du matin la première nuit par des flics en civil qui ont tapés à ma porte comme des cinglés : contrôle d’identité et fouille de mon sac.
En face de l’hôtel et du camp il y avait une vieille gare, j’y trainais car il y avait beaucoup de jeunes réfugiés (en majorité kurdes, syriens et afghans). J’ai pu échanger avec eux et écouter quelques histoires lamentables. Des récits d’humains qui fuient une vie misérable et dangereuse en tentant d’atteindre l’Eldorado européen mais qui se font claquer les portes au nez à chaque étape par d’autres humains qui rejettent leurs semblables.
Sur ces brefs jours autour à la frontière serbe, j’ai vu des choses désolantes et je pourrais en faire des pavés mais c’est infime. J’ai seulement vu une partie de ce qu’il se passe sur quelques dizaines de kilomètres. Je n’ose pas imaginer l’entièreté du parcours. Notamment quand ils croisent des flics véreux ou pire encore, quand ils perdent un proche en cours de route, ce qui arrive.
Belgrade, la capitale
Après avoir quitté Šid, j’ai filé à Belgrade. Hormis Londres, je n’ai jamais vraiment eu d’attirance pour les capitales européennes mais celle-ci m’a convaincu. J’ai adoré son atmosphère et plus particulièrement sa culture underground. Je me suis baladé dans la ville la journée mais le soir tout était fermé à cause des restrictions sanitaires. Je cherchais des bars pour rencontrer du monde mais tout était fermé.
L’alternative qu’un local m’a donné était d’aller dans un parc au bord du Danube. Je ne me rappelle plus de son nom mais toute la jeunesse s’y retrouvait. De fil en anguille, on m’a donné l’adresse d’un bar clandestin dans une cave voutée. De l’extérieur, aucun son ni rien ne laissait penser qu’en fait à quelques mètres sous terre, il y avait une ambiance révoltée!
Voyage dans les Balkans
L’arrêt suivant a été le cœur des Balkans : Niš puis Pirot. J’ai traversé le pays de part en part sans trop m’arrêter entre. Mes journées se sont résumées à de longs treks interminables dans les montagnes et les vallées. Le paysage, parfois changeant en seulement quelques kilomètres était incroyable : parfois hyper verdoyant ou alors sec avec une végétation type brousse. J’en avais rêvé. Les Balkans sont époustouflants, la nature est luxuriante et les campagnes très sauvages, c’est un paradis.
En terme de faune et de flore, c’est très riche. J’ai passé des heures à chercher des animaux sauvages. En France, je devais parfois aller sur plusieurs spots différents selon les espèces alors qu’ici, elles étaient toutes réunies. J’ai pris beaucoup de temps pour bien profiter de la région.
L’autostop en Serbie
L’autostop marchait à merveille mais il fallait parfois plus d’une heure pour tomber sur une voiture dans les zones très reculées. J’avais l’impression d’avoir fait un bond dans le temps, entre les gens qui parlaient un vieux patois bien roulé, la nature intacte et les villages d’antan.
Les trajets en stop se font en général très bien dans tout le pays. Les gens prennent très facilement et il n’y a pas de type de personne en particulier qui prend plus que d’autres. J’ai pu y faire des rencontres avec des locaux de tout horizon. Les serbes sont amicaux et très ouverts aux rencontres, j’étais comme à la maison. La Serbie est vraiment agréable pour voyager, j’y retournerai sans hésitations.
Voyage en Bulgarie
J’ai passé la frontière de Dimitrovgrad, que j’ai du traverser à pieds. Soit une dizaine de kilomètres, et beaucoup moins compliqué que la frontière précédente puisque j’ai pu être pris par un couple en camion aménagé bien avant la partie surement similaire à la frontière serbe.
J’ai senti que j’arrivais dans un pays un peu plus freestyle. Au fur et mesure que je m’éloignais de la frontière, je voyais de plus en plus de chevaux et de carrioles. Je suis même tombé des plants de canna dans un jardin au bord d’une route.
Mon tout premier chauffeur me l’a faite à l’envers en essayant de me soutirer de l’argent et je suis également tombé sur quelqu’un qui avait un flingue dans la boîte à gants! Toutes ces petites choses ont bien marquées la transition d’un nouveau pays. C’était bien plus flagrant que toutes les frontières précédentes mais je ne me suis pas senti en danger pour autant, il faut le dire.
Parc National des Balkans
J’ai posé mon sac aux portes du Parc National des Balkans pour plusieurs jours. J’ai trouvé une petite chambre à Karlovo et tous les jours j’étais en trek. Plus précisément dans le parc de Stara Reka.
Cette zone est montagneuse, avec beaucoup de prairies, de forêts et de chutes d’eau. Encore un paradis. Une anecdote notable dans cet endroit est ma première rencontre avec un ours brun!
Je faisais l’ascension d’un col quand je suis tombé sur une maison en plein dénivelé, entièrement grillagée et complètement recouverte de végétation. Quelqu’un criait au loin par sa fenêtre en bulgare, jusqu’à ce qu’il saisisse que je ne comprenais pas sa langue et qu’il me lance alors des « danger! » en anglais. Enfin, ça j’en déduis 20 minutes plus tard quand j’ai croisé un ours à environ 10m de moi !
Mon sang s’est glacé je ne pouvais plus bouger pendant quelques secondes. Je ne m’y attendais pas du tout et je peux vous assurer que ça m’a fait tout drôle. Et tiens pour ta dose d’adrénaline. Moi qui tenais absolument à en voir dans les Carpates de Roumanie, la nature m’a fait un magnifique cadeau, puisqu’il ne s’est en plus rien passé du tout. Les attaques d’ours sont loin d’être systématiques. Toujours est-il que c’est surprenant.
La Bulgarie, c’était aussi la sympathie des habitants sans limite, qui de nombreuses fois m’accostaient pour discuter ou par curiosité. Même si l’anglais était beaucoup plus limité que les destinations précédentes. J’ai le souvenir d’un peuple très amical et accueillant. Aussi, c’est un pays très bon marché, les prix y sont très bas.
Après une bonne semaine à Karlovo, j’ai visité Plovdid et je me suis mis en route pour la Turquie. Mon arrêt final, Istanbul. J’ai du prendre un train sur le dernier tronçon de frontière. Les mouvements migratoires ne me donnaient pas envie de me reprendre la tête d’autant plus que des murs en ferraille et barbelés de plus de 3 mètres de haut couvrent des dizaines de kilomètres de frontière. Cette zone est très surveillée puisque 3 frontières se rencontrent au même endroit : la Bulgarie, la Turquie et la Grèce.
En approchant de la Turquie j’avais déjà remarqué qu’il y avait des petits campements avec des tentes et quelques réfugiés qui semblaient installés ici. Les barbelés étaient partout autour des habitations, des gares, des routes (…)
J’ai passé le poste frontière de Kapitan Andreevo. Une fois mon sac posé ici pour la nuit, une mélodie orientale a attiré mon attention. J’ai atterri à côté d’un petit concert en pleine campagne. Ça y est, j’arrive enfin en Turquie! Ce soir là, j’ai monté mon campement dans une vaste zone sablonneuse parmi quelques réfugiés.
Faire du stop en Bulgarie
Ça fonctionne très bien! Les gens s’arrêtent très facilement en Bulgarie. C’est aussi un pays ou on rencontre pas mal de péripéties, parfois un peu flippantes mais l’autostop est « épicé » et c’est agréable.
Voyage en Turquie
Istanbul
Il m’a fallu seulement deux voitures pour arriver à Istanbul, je n’ai pas vu grand chose de la campagne. La ville est magnifique et très cosmopolite, je ne m’attendais pas du tout ça. Quel régal. Entre la culture, l’artisanat, l’architecture, l’ambiance, la cuisine, les bazars…
Istanbul m’a régalé et je suis resté deux semaines dans le même hôtel, choisi en face d’une mosquée. Mes journées étaient marquées par les appels de la prière, c’était génial. Je venais de changer de monde radicalement : j’avais maintenant un pied en Europe et l’autre en l’Asie.
Voyager en Europe de l’Est
Le road trip en autostop en Europe de l’Est est un excellent moyen de découvrir le continent et sa culture. Simple à mettre en œuvre, sans prise de tête, avec un large choix d’activités et de découvertes pour un budget modéré.
Je le conseille fortement à quelqu’un qui ne se sent pas encore prêt à faire de même sur un autre continent. C’est une belle entrée en matière en terme d’adaptation à la culture, pour expérimenter le camping sauvage et l’autostop à faible niveau de difficulté.
Faire du stop en Europe
Il faut retenir que la plupart des pays se parcourent facilement, avec une mention spéciale pour la Slovénie qui bat tous les records pour ma part. Les pays les plus compliqués restent l’Italie et la Croatie. Notamment ce dernier, pour lequel vous aurez plus de chances d’êtres pris par des touristes que des locaux. Faire une pancarte peut être judicieux parfois, surtout en Turquie. L’autostop y est beaucoup moins connu.
🔎 Lisez mon guide pour être pris facilement en stop
Faire du camping sauvage en Europe
Coté camping sauvage, rien de notable en particulier, si ce n’est le niveau de difficulté vraiment bas pour trouver un bon spot. Il est relativement safe et facile de camper sur l’itinéraire que j’ai parcouru.
J’espère que cet article en Europe de l’Est vous aura fait voyager ou encore mieux, envie d’y partir en autostop!
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