L’autostop en Inde

Faire du stop en Inde

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Faire du stop en Inde

Avec ses rues bondées de vendeurs ambulants, ses tuk-tuks brinquebalants et ses camions rocambolesques, ses périphéries interminables et congestionnées, ses vaches sacrées peu farouches traversant les routes quand bon leur semble, sans oublier la masse humaine étouffante pour qui le voyageur s’apparente souvent à une véritable curiosité, l’Inde n’est certainement pas le pays de l’auto-stop.

Pourtant, si comme nous vous aimez l’aventure et les rencontres humaines, que vous souhaitez vous imprégner au maximum de la culture indienne et de ses contrastes, ou encore échanger de la manière la plus désintéressée et spontanée (c’est à dire sans le moindre rapport monétaire), ne ratez pas l’expérience du stop en Inde ! Qu’ils soient hindous, musulmans, sikhs, bouddhistes, chrétiens, jaïns ou encore animistes, nul doute que vos conducteurs indiens auront la langue bien pendue et sauront vous partager avec passion leurs savoirs et confidences.

Toutefois, la pratique du stop n’est pas toujours une partie de plaisir. Elle nécessite, en Inde plus qu’ailleurs, une certaine préparation et des précautions. Après avoir parcouru plus de 12 États Indiens uniquement en stop et à bord de 159 bagnoles et camions (I), nous tenterons dans cet article de vous donner nos meilleurs conseils et astuces pour appréhender au mieux une levée de pouce au pays de Gandhi (II).
 

© Onemap2bags / Comment faire du stop en Inde ?

Notre expérience de l’autostop en Inde

a) Cartographie et niveaux de difficulté

Dans cette cartographie, nous avons classé les 12 régions traversées en stop selon leur niveau de difficulté. Au total, il nous aura fallu plus de trois mois pour parcourir l’Inde du Nord en stop.
 

© Onemap2bags / Carte des états traversés en autostop
 

Régions montagneuses

De manière générale, il est très facile de stopper sur les routes des régions montagneuses du Nord (Ladakh, Cachemire, Himachal Pradesh, Sikkim). Les gens sont généralement moins pressés, les véhicules roulent à petite allure, les camions ainsi que les touristes indiens sont nombreux, et les sorties de villes et villages sont facilement accessibles à la marche. Par contre, il ne faut pas être trop pressé : l’état des routes dans ces régions (dont certaines figurent parmi les plus spectaculaires au monde) est parfois catastrophique, et les routes sont souvent bloquées car les éboulements sont nombreux (surtout pendant la saison des pluies).
 

Rajasthan, Haryana, Bengal Occidental, Uttarakhand et Pendjab

Dans les régions du Rajasthan, d’Haryana, du Bengale Occidental, de l’Uttarakhand où encore du Pendjab, l’auto-stop reste facile. L’état des routes est excellent, et il existe des voies rapides avec de nombreuses stations services entre chaque grande ville. L’unique difficulté a été pour nous de rejoindre les bons spots d’auto-stop (ce qui prend du temps et nécessite parfois une bonne heure de marche, les villes étant tentaculaires et surpeuplées).

À Delhi, comme dans toutes mégalopoles qui se respectent, l’ingérable jungle urbaine, les nombreuses voies de circulation, et l’interminable périphérie rendent l’auto-stop très fatiguant… Lorsque nous avons tendu le pouce à la sortie de Delhi pour rejoindre Haridwar, plusieurs personnes (qui pensaient nous aider) se sont agglutinées autour de nous, nous obligeant alors à expliquer et réexpliquer sans relâche notre défi de tour du monde en stop et pourquoi nous ne souhaitons pas nous rendre à la gare ou à la station de bus. Après plus d’une heure d’attente, un curieux conducteur a fini par s’arrêter pour nous donner un premier « coup de pouce » en nous conduisant jusqu’à la prochaine station service. Puis, de station service en station service, nous avons fini par quitter Delhi pour rejoindre rapidement Haridwar !
 

Uttar Pradesh et Bihar

Enfin, dans les régions de l’Uttar Pradesh ou encore du Bihar, l’auto-stop a parfois été une véritable galère, à tel point que nous ne le recommandons pas (à moins d’avoir un challenge similaire au nôtre). D’abord, les distances sont particulièrement grandes. La traversée de ces régions suppose donc forcément des arrêts et des nuits dans des villes intermédiaires qui, en dehors des touristiques Agra ou encore Varanasi, ne sont pas des plus accueillantes…

Dans certains endroits (comme Lucknow par exemple), la présence d’un voyageur indépendant n’est clairement pas souhaitée par les autorités « pour des raisons de sécurité » disent-ils… Résultat : fraîchement déposés par nos conducteurs dans ces villes intermédiaires, nous avons passé de longues heures à chercher un hébergement, parfois même jusqu’à la tombée de la nuit, les propriétaires d’hôtels et de guesthouses refusant de nous loger. En menaçant les gérants de camper devant leur porte, nous avons toutefois fini par avoir un lit.

Ensuite, dans le Bihar (l’un des États les plus pauvres du pays), les conducteurs sont plus réticents (et suspicieux) à prendre en stop en raison des nombreuses agressions et carjackings. Nous avons fréquemment vu des battes de baseball dans les véhicules de nos conducteurs, visant à les protéger. Une psychose générale nous rappelant nos deux mois d’auto-stop en Afrique du Sud!
 

b) Les profils de nos conducteurs indiens

L’Inde étant une terre de cultures, de religions, de langues et de peuples divers, les profils extrêmement variés de nos 159 conducteurs indiens ne vous surprendront pas. Nous avons été pris en stop par des hommes et femmes seuls, des familles, des groupes d’amis, des collègues, des sikhs, des hindous, des musulmans, des bouddhistes, des chrétiens et j’en passe…

Hormis la poignée de camions qui nous a pris en stop, une majorité de nos conducteurs indiens était issue de la classe sociale moyenne (voire aisée), avait un bon niveau d’éducation, parlait un anglais quasi parfait, et conduisait généralement de belles bagnoles (les trajets d’auto-stop les plus confortables de notre tour du monde se trouvent jusqu’à présent en Inde et sur la péninsule arabique). Dans les régions touristiques (comme le Ladakh ou encore le Rajasthan), ils étaient d’ailleurs pour la plupart des touristes indiens en voyage pour la journée, le week-end ou la semaine, vers des sites d’excursion populaires (ce qui rendait l’auto-stop encore plus simple!).

En revanche, une minorité non négligeable de nos conducteurs était issue d’une classe sociale plus modeste et ne parlait pas un mot d’anglais. La communication se faisait alors en hindi, via l’application « Google traduction ». Nos conducteurs indiens étant généralement en déplacement pour du tourisme, des réunions familiales ou célébrations religieuses, les invitations à loger n’ont pas été nombreuses, leurs lieux d’habitation étant souvent à des milliers de kilomètres !
 

© Onemap2bags / Notre conductrice et hôte dans le Bihar

c) Nos plus belles routes les pouces levés

En plusieurs mois d’auto-stop en Inde, nous avons emprunté quelques routes spectaculaires parfaitement adaptées au stop et à la marche (car oui, pas besoin de beaucoup plus que d’un pouce et de deux pieds pour voyager). Voici nos routes favorites :
 

La route Manali (Himachal Pradesh) / Leh (Ladakh) 

Il s’agit de l’une des plus hautes routes du monde, avec des paysages de montagnes et de plateaux d’altitude à couper le souffle. La route passe par quatres cols majeurs, dont le Tanglang La (à 5359 mètres d’altitude) et le Lachuglang La (à 5019 mètres d’altitude). On conseille de ne pas prendre le mal d’altitude à la légère, de procéder par étapes et de s’arrêter au moins deux nuits sur la route avant les hauts cols, une fois à Keylong ou Jispa (environ 3000 mètres), puis une autre à Sarchu (environ 4300 mètres).

La route n’est officiellement ouverte que de juin à septembre. Elle est sous la neige le reste de l’année. Les véhicules qui l’empruntent sont en grande majorité des camions très lents, surtout dans les montées, qui prennent facilement en stop. Si la vue depuis la cabine n’est pas la plus ouverte sur les magnifiques paysages, tenir compagnie aux sympathiques chauffeurs routiers aura le mérite de les faire rester éveillés le long de cette route épuisante et considérée comme l’une des plus dangereuses de la planète!

De nombreux touristes indiens, des 4×4 gouvernementaux et des motards intrépides empruntent également cette route et pourront vous faire une petite place. Lorsqu’il n’y a pas de véhicule, la marche au milieu de ces gigantesques étendues montagneuses est une expérience formidable, un brin méditative. Assurez-vous tout de même de pouvoir rejoindre un camp de repos avant la nuit, ou d’avoir le matériel adéquat pour camper sur place en cas de besoin.
 

© Onemap2bags / Autostop sur la route de Manali
 

La route Leh / Kargil, en passant par les villages de Dah et Garkone (Ladakh)

Cette route longe les gorges du fleuve de l’Indus et passe par les villages pittoresques de la tribu Drokpa (Dah, Garkone ou encore Batalik). Dans ces villages construits à flanc de montagne, vous trouverez des femmes arborant des bouquets de fleurs dans les cheveux. On vous conseille de vous y arrêter quelques jours pour apprécier le calme de cette région reculée. Les voitures sont assez rares, mais vous trouverez toujours un pick-up ou un vieux camtar pour vous avancer de quelques kilomètres, patience est mère de vertu. Les paysages de montagnes rocailleuses dénudées, ainsi que la vue sur les villages aux parcelles verdoyantes cultivées en terrasses, valent largement le détour.
 

La route Kargil / Srinagar (Jammu-et-Cachemire), puis la route Srinagar / Pendjab

Après Kargil, les paysages de montagnes désertiques se transforment pour enfiler un joli manteau vert de végétation. De grandes prairies où paissent des troupeaux de chevaux et de moutons s’étalent sur les flancs des vallées, et des forêts de conifères grimpent jusqu’aux pics enneigés. Les véhicules sont nombreux à emprunter cette route, se faufilant à travers les centaines de troupeaux de moutons guidés par des bergers nomades emmitouflés dans leur shalwar kameez. Avec un peu de chance, vous serez pris en stop par des touristes indiens qui vous embarqueront pour la journée en direction des beautés de la région. Après Srinagar, la route qui descend vers le Penjab est également très empruntée et offre des paysages magnifiques, alors assurez-vous d’avoir une vue bien dégagée dans la voiture !
 

© Onemap2bags / Vue depuis le camion
 

Route de Darjeeling (Bengale-Occidental) / Pelling (Sikkim)

Les habitants du Sikkim ont le cœur sur la main et vous prendront en stop sans hésiter, même s’ils n’ont pas de place dans leur voiture! La route entre Darjeeling et Pelling tournoie de village en village, de plantation de thé en champ de cardamome, traverse des rivières et grimpe des lacets interminables avec des vues surprenantes. Rien de tel que l’arrière d’un pick-up pour apprécier le trajet (même si ça fait mal aux fesses!).
 

© Onemap2bags / Village du Sikkim

Nos conseils et astuces

Afin de vous aider à préparer au mieux votre aventure indienne les pouces levés, vous trouverez ci-dessous nos meilleurs conseils et astuces, étant précisé que ces recommandations s’appliquent aussi bien à l’Inde du Nord qu’à l’Inde du Sud.
 

a) Comment trouver le bon spot d’auto-stop ?

En Inde, trouver le spot parfait est le plus gros du travail. En effet, les périphéries des villes sont interminables, obligeant l’auto-stoppeur à marcher de longues heures pour se poster en sortie de ville. Pour atteindre plus rapidement la périphérie, nous recommandons l’usage des transports en commun (bus et rickshaws partagés), car faire du stop à l’intérieur d’une ville est tout simplement une perte de temps ! Il peut aussi être judicieux de faire du « stop proactif », à une station-service par exemple, en demandant directement aux conducteurs s’ils peuvent vous déposer en sortie de ville. N’hésitez d’ailleurs pas à discuter avec les sympathiques pompistes qui sont souvent d’une grande aide dans la recherche d’un conducteur !

Ensuite, les règles habituelles s’appliquent. Il faut (i) éviter de se faire déposer en plein milieu des voies multiples rapides où les voitures roulent trop vite pour s’arrêter, (ii) favoriser les voies d’insertion où les voitures peuvent encore s’arrêter, ou encore les feux rouges, ralentisseurs ou toutes autres irrégularités de la route obligeant les voitures à ralentir, (iii) être visible de loin, (iv) et rester sur l’axe principal jusqu’à la ville de destination. Si le véhicule que vous trouvez ne se rend pas jusqu’à votre destination finale, vous pouvez lui demander de vous déposer à une grosse station service ou un restaurant de route par exemple, vous y trouverez ensuite facilement d’autres véhicules, en long trajet, qui vous aideront avec plaisir.

Enfin, de manière générale, nous conseillons de toujours faire confirmer/valider par un local votre trajet d’auto-stop avant de vous lancer, et de choisir la route la plus simple et la plus fréquentée par les voitures qui se rendent à votre destination.
 

b) Pancarte ou pas pancarte ?

C’est toujours la grande question ! Et nous n’avons malheureusement pas de véritable réponse à cette question. De notre expérience du stop en Inde, la pancarte est adaptée à certaines situations, et encombrante dans d’autres…  

La pancarte nous a été utile pour rejoindre des destinations touristiques ou des grosses villes (comme les villes du Rajasthan, Haridwar, Varanasi, Manali, Leh…). Pour faire preuve d’originalité et maximiser les chances d’être pris en stop, vous pouvez aussi dessiner sur un carton le chef-d’œuvre architectural de votre ville de destination (si celui-ci est connu de tous!). Par exemple, nous avons rejoint la ville d’Agra avec un beau dessin du Taj Mahal sur un morceau de carton et sommes arrivés sur place en un temps record.

Au contraire, la pancarte est inutile lorsque la ville de destination (i) est la prochaine ville desservie, (ii) n’est pas connue de tous ou encore lorsque (iii) l’on souhaite se rendre dans plusieurs endroits différents dans la journée.
 

© Onemap2bags / Notre pancarte pour rejoindre le Taj Mahal
 

c) Pouce ou pas pouce ?

Quand bien même le signe du pouce tend doucement à se démocratiser en Inde grâce aux réseaux sociaux et à une nouvelle communauté de jeunes auto-stoppeurs indiens (oui oui!), il est surtout connu dans le monde occidental (Europe, États-Unis, Canada et Océanie). En dehors de cette partie du monde, les locaux ne tendent presque jamais le pouce pour arrêter des véhicules. Le signe le plus couramment utilisé et que l’on recommande est celui du bras tendu à 45° vers le sol, paume vers le bas avec mouvement de haut en bas.
 

d) Quand une voiture s’arrête

En Inde plus qu’ailleurs, la pratique de l’auto-stop implique de la vigilance. Nous recommandons d’une manière générale de :
 

  • Discuter un minimum avec le conducteur avant de monter dans sa voiture. Si vous ne « sentez » pas le conducteur, ou qu’il a l’air louche, ne montez tout simplement pas dans le véhicule et indiquez lui une fausse excuse!
     

  • En Inde, l’anglais n’est pas parlé par tous. Il est donc plus qu’utile de télécharger l’application « Google traduction » pour pouvoir discuter en hindi, et préparer une petite note dans son téléphone, en langue hindi, expliquant le concept du stop.
     

  • Bien connaître son itinéraire d’auto-stop (et les villes intermédiaires entre le premier spot d’auto-stop et la ville de destination). En effet, vous arriverez plus facilement à communiquer en ayant une idée précise des villes qui se trouvent sur votre trajet (et vous éviterez de faire perdre du temps à votre conducteur).
     

  • Pour éviter les malentendus, il faut toujours s’assurer de la gratuité du trajet avant de monter dans le véhicule. En effet, il peut arriver que le conducteur souhaite une contrepartie financière (et dans ce cas, encore un peu de patience sur le bord de route, la prochaine voiture sera la bonne !).
     

e) Le camion-stop

Avec leur magnifique « truck art » et leurs cabines molletonnées décorées de statuettes de dieux et d’affiches bolywoodiennes, le camion-stop Indien est certainement une expérience incontournable pour tout auto-stoppeur qui se respecte ! Les chauffeurs de poids lourds s’arrêteront volontiers pour vous avancer de quelques kilomètres, mais ne comptez pas sur eux pour de longues conversations, à moins que vous ne parliez hindi. À la pause pipi, insistez pour payer le chai, qu’ils tenteront à coup sûr de vous offrir malgré leur très modeste salaire.
 

© Onemap2bags / Un camion-stop
 

f) L’autostop en Inde pour une femme seule ?

Si vous souhaitez pratiquer le stop seule en Inde, nous vous conseillons de vous placer dans des endroits où il y a de la circulation afin de toujours être entourée et visible. Adoptez une tenue sobre, plutôt ample si possible, et évitez les mini shorts/jupes et les débardeurs.

Quant à vos conducteurs, privilégiez les couples ou les familles. Encore une fois, discutez toujours quelques minutes avec le conducteur si c’est un homme seul pour vous assurer de ses bonnes intentions et, si vous ne le sentez pas, faites confiance à votre instinct et ne montez pas dans sa voiture. Nous vous déconseillons de monter seule dans une voiture avec plusieurs hommes. Si par malchance un conducteur deviendrait trop insistant pendant le trajet, ne lui laissez surtout pas le bénéfice du doute et annoncez lui clairement et fermement que vous n’êtes pas intéressée (vous pouvez dire que vous êtes mariée à un policier par exemple), que vous souhaitez descendre à la prochaine station service ou au prochain restaurant de route.
 

© Onemap2bags / Autostop sur la route de Manali
 

g) La sécurité

Quelques règles évidentes de bon sens :
 

  • Ne jamais faire du stop la nuit.
     
  • Toujours avoir de la batterie dans son téléphone portable.

  • Enregistrer dans son téléphone le numéro de téléphone de la police indienne (sauf erreur de notre part, il s’agit du n°100).

  • Informer si possible un local de vos déplacements (notamment une personne vivant dans votre ville de destination, que vous pouvez contacter via Couchsurfing par exemple).

Bonus : nos meilleurs et pires trajets de stop en Inde

 

  • Dans l’Uttar Pradesh, nous avons été pris en stop par un homme un peu givré qui nous a soutenu que l’Inde avait absolument besoin d’un grand dictateur comme Poutine. Il nous a aussi confié avoir personnalisé sa voiture en ajoutant des rideaux aux fenêtres et d’autres bricoles afin de se faire passer pour un « haut membre du gouvernement » auprès de la police. Un motard imprudent en sens inverse lui a arraché un rétroviseur pendant que nous étions dans sa voiture. Karma?
     

  • Dans le Bihar, une famille qui nous a pris en stop nous a invité à célébrer la fête des lumières (Diwali) dans un village paumé. Nous avons rencontré toute la famille et avons allumé de nombreux feux d’artifices. Après une bonne nuit dans leur belle baraque, nos hôtes nous ont re-déposé sur le bord de route le lendemain !
     

  • Dans le Rajasthan, un couple de coquins amants n’a pas arreté de se bécoter au volant (et de manière plus que passionnelle…).
     

  • Dans le Ladakh, notre conducteur qui nous a conduit jusqu’à Leh a pris à cœur sa mission et s’est s’arrêté à chaque point de vue et à chaque col pour nous partager son savoir sur la région et faire quelques sessions photos !
     

  • Dans l’Himachal Pradesh, trois frères Sikhs, déjantés et danseurs professionnels, nous ont laissé les deux places restantes de leur bagnole pour un long trajet sur des routes sinueuses. Un night club Punjabi pendant plus de 300 kilomètres…
     

© Onemap2bags / Louis et Margot en autostop sur les routes de l’Inde
 
 

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À propos de l’auteur

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Louis et Margot sont des voyageurs et amoureux de rencontres humaines qui sillonnent les routes du monde à deux depuis plus de huit ans. Ils réalisent depuis septembre 2020 un tour du monde uniquement en auto-stop. Grâce à leurs pouces et un total de 1535 conducteurs et capitaines, ils ont parcouru plus de 76.300 kilomètres en stop à travers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Puis, c’est à bicyclettes que l’aventure va se poursuivre à travers l'Océanie et les Amériques.

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