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Étant voyageur, on me demande assez souvent des anecdotes complètement farfelues, voire dangereuses qui me seraient arrivées sur la route. Dans l’inconscient des personnes qui voyagent de manière plus classique, ou pas du tout, les hostilités et les mésaventures seraient récurrentes. En fait, tout dépend de la manière dont on voyage et où l’on met les pieds, bien sur. Mais tout se passe généralement sans encombres à 95 % du temps en voyage et les réels problèmes représentent quelques poussières sur la totalité des expériences vécues. Mais que voulez-vous, la nature humaine aime les histoires croustillantes qui sortent de l’ordinaire, avouons-le.
Alors cette fois-ci, je me suis décidé à raconter l’une d’entre-elles qui satisfera je l’espère, l’appétit des plus curieux, sur le thème du camping sauvage en Inde. Un bivouac au Rajasthan un poil dangereux qui aurait pu mal tourner.
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Récit de voyage
L’histoire remonte à mes tous premiers voyages, c’est-à-dire que je n’avais visité que quelques pays autour de la France avant celui-ci ainsi que l’Égypte. Je venais de passer un mois si riche et paisible à travers l’Iran entre la douceur de ses habitants, les somptueuses mosquées et les sites historiques du Sud visités libre comme l’air en autostop…
Je savais que la seconde étape, le voyage en Inde, n’allait pas être un long fleuve tranquille étant donné que je comptais découvrir des grandes villes pour commencer. Je suis arrivé à New Delhi avec un iranien rencontré dans le vol avec qui j’ai visité la capitale, ses monuments et quelques uns des quartiers les plus bondés. C’en ai suivi une visite seul de Jodhpur, de Jaisalmer, de Jaipur puis un direct jusqu’à Varanasi et Prayagraj à bord des fameux trains indiens. Depuis ces destinations, j’ai bourlingué un peu dans le Chhattisgarh avant de m’enfoncer complètement hors des sentiers battus dans les villages tribaux de l’Odisha.
Ce voyage a duré environ deux mois, dont près de 3 semaines au Rajasthan. C’est dans cet état du Nord que mon aventure peu ordinaire s’est déroulée… L’Inde m’a mis une belle claque culturelle de prime à bord et puis, ce festival de klaxons et ce chahut constant et bien caractéristique du pays commençaient à dévorer mon énergie. Je rêvais déjà de l’Odisha et de ses villages détendus pour me relaxer et retrouver un peu de calme…
J’étais à Jaipur, capitale du Rajasthan, dans un quartier si bruyant. J’aime la ville et je ne sais pas pour vous, mais personnellement j’ai toujours besoin d’une retraite dans la nature pour recharger mes batteries au bout d’un moment. C’est ce dont j’avais besoin à cet instant avant de partir pour Varanasi. J’ai rempli un sac d’eau et de nourriture pour quelques jours puis je me suis mis en route pour les montagnes d’Aravalli dans la périphérie de Jaipur, un endroit que j’avais repéré après avoir visité un temple célèbre dans les environs.
Mon idée était claire. Je voulais camper loin de la civilisation et me reposer un peu avant de reprendre la route.
J’ai rejoins le village en rickshaw puis j’ai tracé droit dans les collines ocres et sablonneuses à pieds sans m’arrêter. « Plus loin je suis, mieux c’est ». J’étais si excité de me retrouver en pleine nature complètement seul au beau milieu de ce paysage sublime.
Les lieux étaient remplis de paons sauvages, il y en avait tellement. Les bancs de perruches vertes était aussi nombreux. Il y avait même des porcs-épiques ! J’étais si bien. J’ai marché longuement tout en contemplant cet environnement particulier jusqu’à ce que je sois assez isolé pour m’arrêter et monter le camp.
J’ai trouvé un spot parfait, comme un cercle vierge dans le sable entouré de quelques maigres arbustes. Je prépare le feu, j’infuse du thé et je savoure ma liberté.
Le soleil s’est rapidement couché et à vrai dire, j’en ai fait autant avec la fatigue et ces douces mélodies de la nature et le chant des oiseaux, particulièrement beau et singulier à cet endroit. Je pense avoir dormi une heure ou deux avant de me réveiller. Les bruits environnants avaient changés, la nuit venait de se reveiller.
Alors que le doux chant des oiseaux s’était dissipé, celui des branchages qui craquent avait pris le relais, accompagné d’un tas d’autres sons difficilement identifiables, parfois même bizarres.
En fait, je me demandais même si il n’y avait pas plus de vie pendant la nuit que dans le jour. En tout cas, il y en avait assez pour m’avoir réveillé. Toujours à moitié endormi, je me laissais écouter cette vie nocturne jusqu’à l’endormissement… Qui ne sera jamais venu.
Un son complètement différent des autres est apparu. Il était assez discret et ponctuel. J’entendais des pas, tantôt rapides, tantôt lents, et parfois ils disparaissent pour mieux revenir. C’était plutôt subtile, mais rien ne m’inquiétait vraiment jusqu’à présent. Mais voilà, le son que je pensais être des « pas » devenait plus présent, plus insistant, voire proéminent. Assez pour que je commence à me demander de quel animal il s’agissait.
Je l’entendais maintenant rôder autour de la tente. À cet instant, je passe en revue toutes les probabilités, mais impossible de déterminer l’espèce qui vient me rendre visite. Naturellement, les frissons m’envahissent lorsque j’entends la créature renifler mon sac d’aliments qui se trouvait à l’intérieur de ma tente, ce qui était d’ailleurs une erreur de débutant.
Dans un environnement inconnu en pleine nature, la nourriture doit être écartée du campement pour ne pas attirer les animaux. Du feu, à l’inverse, indique votre présence mais les font fuir.
L’animal rôde toujours et renifle. Allongé, je décide de me redresser le plus lentement et discrètement possible. J’ai toujours l’habitude de laisser la moustiquaire fermée avec le haut de la toile de tente entrouverte pour laisser circuler de l’air et avoir une vision sur le champ extérieur en camping sauvage, ce que j’avais également fait cette fois-là.
C’est de cette façon que j’ai pu identifier l’animal inconnu, qui n’était rien de moins effrayant qu’un gros léopard. En fait, je crois même qu’il y en avait deux, mais j’avais du mal à en avoir la certitude dans la pénombre et les autres bruits.
Mon sang s’est littéralement glacé. Je me suis senti si petit face au monde et à la nature. Cent choses me sont passées par la tête.
« Merde merde merde. C’est impossible. Ma vie ne peux pas s’arrêter comme ça, si bêtement, si brutalement, non c’est impossible ».
J’étais foutu. Le léopard peut tuer d’un coup de patte à la gorge un grand cervidé à la peau très dure en pleine course. Là, je suis statique et ma toile de tente fait moins d’un millimètre d’épaisseur. Un vif coup dans la jugulaire suivi d’un croc me tuerait sur le champ.
J’étais tétanisé, mon cœur battait à mille à l’heure. Instinctivement, j’ai retenu ma respiration aussi longtemps que j’ai pu pour éviter d’émettre le moindre son possible tout en inclinant ma tête vers mon torse, puisque ces gros chats ont des sens extrêmement aiguisés.
J’ai songé à utiliser mon portable qui n’avait que quelques pourcents de batterie tout au plus pour appeler quelqu’un. Des secours, la police où je ne sais quoi. Mais à quoi bon ! Je suis perdu dans des collines sablonneuses si loin de la ville, ça n’a aucun sens, personne ne peut me trouver ici et puis c’est trop tard de toute façon. Je suis vraiment foutu il n’y a rien à faire, c’est comme ça. Quelle sensation… Cette expérience m’a donné à ce moment précis une leçon d’humilité incroyable face à la Vie. Oui, la vie avec un grand V.
Mon égo a disparu, comme si j’étais mis à nu. J’étais devenu cet être vivant, cet animal comme tous les autres sur cette Terre, victime de mon prédateur dans cette grande chaîne alimentaire. Dans notre confort actuel et cette société qui se modernise, on en oublie clairement les fondamentaux de la vie, ces choses simples, mais vraies. J’étais ni plus ni moins un maillon de cette chaîne dans cette vie si fragile. C’était mon tour, et j’allais être le repas de ce gros chat jaune indien.
Cet instant semblait durer une éternité. Je ne saurais même pas le quantifier, mais je sais que c’était en fait assez bref.
J’ai attendu dans la même position jusqu’à ce que je ne sais quoi se passe, pourquoi pas un miracle. De toutes les manières, quelles auraient été mes options ? J’ai bien songé à hurler pour surprendre la bête afin qu’elle s’enfuit mais par la surprise, elle aurait aussi bien pu me sauter dessus. Alors j’ai attendu, et je n’ai plus rien entendu.
J’avais encore beaucoup de mal à me décider de me mouvoir.
« Il m’a surement senti, il m’a grillé. Il est là, quelque part autour de la tente, en position, prêt à bondir au moindre mouvement ».
C’est ce que je me suis dit et j’ai tout de même bougé au bout d’un moment, surpris de voir que rien ne se passait de plus. Ni une ni deux, j’ai attrapé ma lampe frontale, elle aussi en fin de batterie et j’ai balayé les alentours avec le faisceau. Rien, il n’y avait plus rien. J’étais sain et sauf mais la peur et l’adrénaline me tenaient encore, je ne me sentais plus du tout en sécurité ici. J’ai rapidement ouvert rapidement le GPS sur mon téléphone, et comme si ça ne suffisait pas, ma position bougeait dans tous les sens. Impossible de me localiser précisément.
Encore une fois, j’utilise mon instinct et je trace droit dans la nature, laissant toutes mes affaires sur place. Paniqué, je ne cherche même pas à trouver un passage praticable, je coupe simplement à travers les buissons qui m’égratignent de partout et déchirent même mon t-shirt. Je ne sais plus combien de fois je suis tombé, mais bien assez pour m’en souvenir encore.
Dans ma course, j’ai croisé plusieurs fois de grands yeux luminescents au reflet de ma lampe qui me faisaient sursauter à chaque fois. Il ne s’agissait en fait que de petits fennecs qui vadrouillaient par là.
J’ai finalement atterri dans le village où j’avais entamé mon périple pour mon camping sauvage, soulagé. J’ai attendu le lever du soleil puis je me suis arrêté au bord d’un bâtisse avec de grands murs et une haute clôture dans laquelle j’entendais du bruit. Je cherchais seulement un endroit où manger et voir un peu de monde pour expliquer mon problème, puisque toutes mes affaires étaient encore sur place.
C’était un temple hindouiste, mais je ne m’en étais même pas rendu compte. Un sage a ouvert les portes et m’a reçu. Son anglais était approximatif mais suffisant pour qu’il comprenne ce qu’il venait de se passer, à l’aide de quelques mots simples et de signes.
Il m’a servit un chaï bouillant aux aurores. Une collation plus que bienvenue après cette péripétie et cette fraîcheur de matinale d’hiver. « Tu es complètement fou » semblait-il dire, mais non pas de manière péjorative. « Ici, il y des léopards partout ». Je crois comprendre que c’est la raison pour laquelle le temple est surmonté de grandes barrières.
Il m’emmène sur le toit de ce grand temple et me montre où les léopards viennent rôder le plus souvent. Vraisemblablement, les voir en plein village n’est pas quelque chose de rare. En fait, c’est même quelque chose de commun.
J’ai fait la connaissance de tous les sages du temple et des jeunes du village qui s’y rendent. Tous les habitants avaient pris connaissance de mon aventure en un rien de temps et savaient où me trouver. Certains de ces jeunes m’ont déniché un matelas et l’on disposé à l’intérieur du temple, avec les autres fidèles qui vivaient ici.
« Tu es le bienvenue et tu peux rester autant de temps que tu veux »
Quel retournement de situation ! C’était à peine croyable. Dans ce temple, j’ai mangé et dormi tous les jours avec les vieux sages, réveillé aux aurores par les tambours, les sons de cloches et les instruments traditionnels pour les prières du matin. J’étais en train de vivre une expérience authentique. Ces personnes m’ont complètement intégrées dans leur quotidien sans demander une quelconque contribution, c’était fantastique.
Je me rappelle d’un sage en particulier, il faisait vœux de silence. Après avoir quitté le temple, soit environ une semaine plus tard, j’ai eu le sentiment d’avoir parlé tous les jours avec lui alors qu’il n’en était rien. Pour ainsi dire, les sages ont même essayé de me convaincre de rester plus longtemps alors que j’avais le sentiment de ne rien apporter de concret au temple, mais ils semblaient apprécier ma présence. Lorsque j’y étais logé, les jeunes affluaient plus qu’habituellement, c’était peut-être l’une des raisons, mais l’hospitalité était simplement et sûrement celle qui primait.
J’ai rencontré beaucoup de personnes durant mon séjour dans ce petit village isolé du Rajasthan et j’ai reçu beaucoup d’invitations. J’ai pu récupérer mes affaires en pleine journée avec plusieurs personnes sur le lieu du bivouac. Le léopard m’avait terrifié mais il me fascinait toujours autant.
Une matinée, nous nous promenions dans une zone où ces félins rôdent souvent. Après avoir repris de nouveau un même sentier, des traces de pas venaient d’apparaître dans le sable, aussi peu de temps qu’après un quart d’heure. Ce qui signifiait qu’un léopard venait potentiellement de nous suivre. Mais les dangers sont minces en groupe. Si il doit y avoir une attaque, ce serait sur un individu isolé, comme un type naïf qui part faire du camping sauvage assez loin dans la nature en solitaire, par exemple. Les locaux disent que les léopards sont difficiles à distinguer pendant le jour, cachés dans la rocaille ou dans les arbres. Cependant, eux, même si on ne les voit pas, ont bien les yeux posés sur nous.
Une autre condition pour qu’une attaque se produise est aussi celle de l’appétit du léopard. De toutes évidences, si un animal est rassasié, il n’a aucune raison de chasser ou d’attaquer, à moins qu’il ne se sente en danger ou bien surpris.
Après coup, il y avait peu de probabilités que je risque ma peau ce soir là puisque les proies sont nombreuses ici. La faune est conséquente. Les léopards se nourrissent beaucoup des singes qui abondent, entre les nombreux macaques et les quelques entelles. Ils se nourrissent aussi souvent des nombreux chiens errants, des paons qui sont absolument partout, des fennecs, des phacochères…
Ce ou ces rôdeurs autour de ma tente ont certainement été attirés par l’odeur de ma nourriture qui est inhabituelle dans cet environnement. Mais visiblement, ils ne voulaient pas de chaire fraîche à ce moment là. Sinon, je ne serais certainement pas en train d’écrire ces lignes maintenant.
Les léopards sont si nombreux dans le coin qu’ils font parti du quotidien des habitants. J’en ai d’ailleurs aperçu un sauter d’un arbre très brièvement une fois en fin de journée.
Je suis retourné dans ce même village deux ans plus tard, où j’ai été invité pendant plusieurs jours dans un temple plus petit qui a reçu une centaine de sadhus nomades. J’ai aidé à la cuisine et aux distributions de repas pour ces fidèles, mais c’est une autre histoire, cette fois-ci sans rebondissements… Je n’ai d’ailleurs pas revu de léopard ou alors je les ai loupés de peu, traversants parfois les rues à toute allure.
Au début de l’année 2023, j’ai appris par un ami originaire de cette localité que la zone remplie de félins est devenue une réserve gardée et une future destination pour des safaris. Je suis heureux d’avoir découvert cet endroit encore non dénaturé par cette nouvelle activité, mais je suis aussi content de savoir que l’espace est maintenant protégé.
Faire du camping sauvage en Inde
J’ai beaucoup d’expérience en camping sauvage. En fait, j’en fait partout depuis des années et à toutes les saisons. J’adore pratiquer cette activité. Trouver des endroits insolites et parfois même farfelus.. Savourer ma liberté! Étant nomade, ma tente est constamment au fond de mon sac. La France et d’autres pays européens n’ont plus tellement de secrets pour moi en terme de choses à savoir et en sécurité, mais c’était loin d’être le cas pour des destinations aussi lointaines, où mon expérience était nulle pour ainsi dire. J’ai été très naïf de monter le camp dans cet endroit qui me paraissait sain en Inde.
J’ai pris une bonne leçon pour la suite et depuis, je prend en compte tous les paramètres possibles pour avoir toutes les conditions réunies afin de camper en toute sécurité. Ce qui ne m’a pas empêché par la suite de faire des bivouacs dans des pays comme l’Irak, la Mauritanie, le Soudan, la Tunisie, le Sultanat d’Oman et même presque tous les jours lors d’un voyage en autostop au Maroc. Oui, quand même quelques années se sont écoulées depuis et mon expérience est nettement plus importante à l’heure actuelle. À vrai dire, mes erreurs m’ont donné les leçons nécessaires pour jouir du camping sauvage à l’étranger.
Après 4 voyages en Inde à cette heure et de longs mois d’exploration du sous-continent, je peux certifier que ce n’est pas le pays du camping sauvage. La faune est riche et il existe beaucoup d’animaux sauvages. Par exemple, en périphérie de Jaipur, non loin de l’endroit où j’ai campé, il existe des zones où les ours de brousse sont communs. Des « ours paresseux » de leur nom vernaculaire, mais ils sont en fait très agressifs.
Si ce ne sont pas léopards ou des ours, ça peut être des lions, comme dans tous les alentours de Gir au Gujarat où le même phénomène qu’avec les léopards se produit. C’est-à-dire que les grand félins sortent du parc national à cause de la pression urbaine et se retrouvent dans les villages, mais en meute. C’est également la même chose avec les tigres, où par exemple des individus isolés de Ranthambore se sont retrouvés à Bundi ! Voyez comme l’itinérance de ces animaux peut être grande. Dans le sud, cela peut être des éléphants.
Les hyènes rayées sont aussi communes en Inde, et la liste est encore longue. Le deuxième danger concerne les hommes. L’Inde est un pays très peuplé et il est difficile de trouver des zones sécurisées pour camper. Si il y en a, c’est souvent en pleine nature, là où les humains ne vont pas. Donc aussi là où les chances de croiser des animaux sauvages sont plus grandes.
Il existe cependant des endroits assez sûrs pour camper, mais ils restent minces. Je vous recommande de toujours vous informer des endroits où vous souhaitez bivouaquer et la meilleure façon d’y procéder est en vous renseignant auprès des habitants locaux.
Bon voyage, et restez en sécurité !
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